Depuis le temps que je regarde des films de et sur la guerre civile, l'exil des républicains, la dictature franquiste,... j'ai eu envie de prendre un peu de hauteur. Résultat : une nouvelle fiche thématique !
En 1955 lors des Rencontres de Salamanque, Juan Antonio Bardem disait du cinéma espagnol qu'il était "politiquement inefficace, socialement faux, intellectuellement infime, esthétiquement nul, et industriellement rachitique". En son temps, cette opinion était partagée par un grand nombre de personnes en et hors l'industrie du film.
En est-on encore là aujourd'hui ? Bien sûr que non !
Comme la situation sociale, économique et politique du pays, le cinéma espagnol a évolué lui-aussi, notamment depuis 1975 et la fin de la dictature franquiste, et nous disposons aujourd'hui d'un important corpus de films, courts et longs métrages, films de fiction et documentaires, de et sur la guerre civile, l'exil, la dictature, la transition...
Mais toute cette production nous dit quoi de l'Espagne et de ses fêlures ? Elle nous raconte quoi au juste ? Tantôt complice tantôt critique, entre propagande et censure, dictature et démocratie, quel regard le cinéma espagnol porte-t'il sur l'Histoire récente de l'Espagne ?
Un chemin de la Retirada répond à toutes ces questions et bien d'autres dans ce 7ème thème passé à la loupe : Cinéma espagnol et mémoire
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