Titre original : Behold a pale horse. Drame, 1964 (1h56) de Fred Zinnemann, Etat-Unis.
A la fin de la guerre civile, Manuel Artíguez passe la frontière et se réfugie en France. Il vit à Pau depuis vingt ans lorsqu'il reçoit la visite de Paco, le fils d'un compagnon d'armes qui vient de mourir en Espagne sous les coups de Viñolas, le sergent de la Garde Civile. L'enfant demande au guérillero de retourner à Saint Martin pour le venger et tuer Viñolas. Manuel hésite. Il se doute bien que le sergent n'a pas renoncé à le traquer...
Et vint le jour de la vengeance est l'adaptation cinématographique du roman d'Emeric Pressburger Killing a mouse on sunday, lui-même librement inspiré de la vie de l'anarchiste espagnol Francesc Sabaté. Je n'ai pas lu le livre. Aussi, il m'est impossible de vous dire si l'adaptation est fidèle ou non. Ce qui est sûr, c'est qu'il faut un peu chercher pour trouver quelques similitudes avec la vie de l'anarchiste.
J'ai apprécié le casting qui m'a rappelé les soirées télé de mon adolescence (Gregory Peck, Anthony Quinn, Omar Sharif), les séquences tournées en décors naturels (dans les Pyrénées, à Pau, à Lourdes...) et la savoureuse galerie de personnages secondaires. Mais pour le reste... On peut lire sur la jaquette " une fresque humaine et historique haletante" et "un très grand film d'aventures". C'est un peu sur-vendu car lorsque survient finalement le jour de la vengeance, on se surprend à se dire Quoi ? Tout ça pour ça !
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