Les auteurs :
Juan Antonio de BLAS (1942-2016) était un auteur espagnol de bande-dessinée. Également écrivain et journaliste, il s'était spécialisé dans l'histoire militaire et la guerre civile. Luis MURILLO est scénariste et Justo JIMENO, dont je vous reparlerai bientôt pour un autre de ses albums, est illustrateur.
Ensemble, ils ont réalisé 17 días de julio : tandis que De Blas se chargeait des aspects historiques du récit et de rédiger son introduction, Murillo en écrivait le scénario et Jimeno le mettait en image. Partie prenante d'un projet né en 1978, ces planches ne seront publiées qu'en 1982.
La 4ème de couverture :
Justo Jimeno nace en Madrid, bajo el signo de Escorpio, durante los duros años de la postguerra y con ésto ya está mucho dicho sobre su infancia.
Su afición al dibujo le lleva desde la primera juventud a participar en varios concursos de pintura y publicidad, consiguiendo algunos premios. Pronto tiene que empezar a trabajar como delineante en Standard Eléctrica y simultáneamente en una empresa de publicidad en carretera, Vallas Españolas, donde realiza gran cantidad de bocetos que todavía siembran las carreteras españolas.
Pero él quiere conectar con el cómic, le gusta y no le importa que su primer trabajo sea de rotulista para la revista "Trinca". Allí consigue salir impreso por primera vez en una revista de historieta, en un extraordinario de 1971, con unas ilustraciones para un artículo sobre la Ruta Jacobea. Este trabajo gusta. Animado por el éxito y sacando tiempo de donde no lo tiene, realiza íntegramente una historieta de ocho páginas para sí mismo, pues está inédita. Con ella se presenta en casa de Palacios para conocer su opinión; éste le indica que Manolo López Blanco es quien mejor puede apreciar sus posibilidades. Este pionero del buen cómic español le alienta para que continúe, pues intuye sus grandes posibilidades.
Es en esta época cuando manda unas muestras a la Bardon, quien a vuelta de correo le remite una serie de guiones bélicos. A partir de aquí se pierde la pista de Jimeno en España, pues trabaja ininterrupidamente para "Bardon Press, Ltd.", creando varios personajes en publicaciones como "Hostspur", "Warlord", "Victor", etc., de la "Thomson Co. Ltd.".
Al mismo tiempo hace unas ilustraciones para libros de Editorial Santillana y más adelante las portadas y algunas de las aventuras de la serie juvenil "Geyperman", de Ediciones Recreativas. De su labor como ilustrador es muestra la serie de grandes ilustraciones a todo color y doble página que realizó el año pasado para Editorial Anaya, así como las portadas de novelas para América que le ocupan en la actualidad, en donde hace gala de sus facultades como polifacético ilustrador para quien cualquier tema presenta aspectos atractivos que puede resaltar de una forma correcta y original.
Pero volvamos a 1978, cuando con Rodri y varios profesionales más se ponen a trabajar sobre una serie completísima de nuestra última guerra civil, obra que no se publicó por motivos que no vamos ahora a comentar y de la que forma parte el presente episodio. Está realizado con una enorme ilusión para darle realidad, autenticidad y humanidad, a base de muchas horas de documentación sobre fisonomías, armas, uniformes, edificios de la época, etc.
Como más vale tarde que nunca, bueno es que esta ráfaga histórica vea ahora la luz, revalorizada sin duda al incluirla en una colección de álbumes que, como ha reconocido la crítica más objetiva, se ocupa como ninguna otra de la realidad social y política de nuestro país.
Pourquoi j'ai aimé cet album ?
J'ai passé un sacré long moment à éplucher les annonces des sites de livres d'occasion avant d'arriver à mettre la main sur un exemplaire de 17 días de julio. Et voilà, enfin !
Pour la petite histoire, il faut savoir qu'au début des années 80 et pour des raisons que je ne vais pas développer ici, l'entière société espagnole était convaincue que la Transition démocratique ne pouvait aboutir qu'à la condition de tourner la page, d'oublier le passé et ne surtout pas rouvrir les anciennes blessures. A contre-courant, des auteurs ont réinvesti l'histoire récente de l'Espagne et proposé une lecture des faits très éloignée du récit national hérité d'un demi-siècle de dictature. 17 días de julio constitue l'une de ces initiatives.
Ici, il s'agit de revenir sur les jours qui ont immédiatement précédé la Guerre civile, juste avant que tout ne bascule. Et c'est très bien fait !
Le scénario est d'une grande efficacité. Les jours et les évènements s'enchainent dans une mécanique imparable dont on nous montre tous les rouages. C'est complet, précis, sans fioriture.
Les auteurs ont visiblement misé sur un réalisme sobre et cru : visages, décors, dialogues, atmosphère,.... l'ensemble est convainquant. Dans une mise en page qui préfigure le chaos à venir, les scènes se succèdent en noir et blanc, chacune marquant un pas dans l'inexorable marche vers la guerre.
Et c'est bien de cela qu'il s'agit au fond : comprendre comment on en est arrivé là.
Le but est atteint car on comprend parfaitement. On comprend comment l'Histoire est faite par une poignée d'hommes qui, par leur action (ou leur inaction !) et quelque soient leurs convictions, conduisent un pays tout entier à la guerre.
En définitive, 17 días de julio est un livre d'Histoire en image ; le livre d'une Histoire courte mais qui a si profondément marqué la société espagnole que quatre générations plus tard, la polémique autour de ce qu'il s'est passé au cours de ces journées ne s'éteint toujours pas ...
Description : BD adulte. 1 volume (48 p.) en espagnol, édité par Ediciones de la Torre, Collection Papel Vivo n° 29, 1982.
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